lundi 24 janvier 2011

Article suite à l'audience du 20 janvier

IL RESTO DEL CARLINO 20 01 2011

Fillettes belges : 
la mère en salle de tribunal.
Nouveau supplice pour Maria Pia Maoloni : "désormais, je n'ai d'espoir qu'en la justice italienne"
di Grazia Mandrelli

"Désormais, je n'ai d'espoir qu'en la justice italienne pour accepter la vérité des terribles faits dans lesquels mes filles ont été impliquées."Ainsi s'est exprimée la maman à la fin d'une des dernières audiences du procès qui se déroule au tribunal de Fermo, à charge du grand père accusé d'abus sexuels à leur encontre de ses deux petites filles Belges et de pédopornographie.  La mère a également assisté hier, non sans souffrance, à la présentation de trois témoignages, tous provenant de la Belgique, qui ont essentiellement  confirmé le drame vécu par les fillettes et leur mère, et qui jamais n'avaient été écoutés en Belgique.  Face au président du collège Ugo Vitali Rosati et à la procureur de la République Me Sacco, Maria Pia, avec à ses côtés l'avocat Mascialli du bureau de Carlo Taormina a une fois de plus écouté le récit du malheur et de la tragédie que ses filles auraient vécu.  Le procès se dirige toutefois vers sa conclusion.  Le 23 mars prochain seront écoutés les derniers récits, tous provenants de l'accusation, ensuite viendront les conclusions et le verdict.  L'accusé, défendu par l'avocat Micucci de Ancona, ne s'est jamais présenté en salle de tribunal et n'a pas réclamé de témoignage en sa faveur.Plus de trois ans sont passés depuis que les deux soeurs, amenées en Italie par la mère pour les soustraire à leur père et au grand-père, ont été rapatriées en Belgique, pays où la maman ne peut se rendre, car encore accusée d'enlèvement de mineurs.  Depuis, mis à part quelques lettres du début 2007, elle a perdu leur trace, nous raconte Maria Pia, la voix en pleurs, à la sortie de l'audience.  Dans la voix de Maria Pia, une douleur indécible, difficile à raconter.

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